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m'pep26

5 juillet 2012

APPEL À REFUSER LE PACTE BUDGÉTAIRE (TSCG)

APPEL À REFUSER LE PACTE BUDGÉTAIRE (TSCG) Par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP). Le 4 juillet 2012. Le M’PEP appelle à signer la pétition initiée par le POI (Parti ouvrier indépendant), en rappelant qu’il n’y a rien à attendre de cette...
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24 septembre 2012

PARTICIPEZ A L'UNIVERSITE D'AUTOMNE du M PEP!

DU 1er AU 4 NOVEMBRE, PARTICIPEZ À L’UNIVERSITÉ D’AUTOMNE DU M’PEP !

Par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).

Le 23 septembre 2012.


L’université d’automne du M’PEP se tiendra à La Baume dans les Bouches-du-Rhône (13), à 3 km d’Aix-en-Provence, du 1er au 4 novembre 2012. Elle aura lieu dans un ensemble comprenant un parc arboré de 12 hectares et une architecture du XVIIe siècle de pure tradition aixoise pour les bâtiments.

L’université d’automne du M’PEP est ouverte à toutes et à tous, adhérents et non-adhérents au M’PEP !

Pour accéder au programme ainsi qu'au bulletin d’inscription, cliquez sur ce lien :
http://www.m-pep.org/spip.php?article2631


RESTAURER LA SOUVERAINETÉ NATIONALE POUR CONSTRUIRE UN NOUVEL INTERNATIONALISME, VERS UN SOCIALISME DU XXIe SIÈCLE

7 FILIÈRES :


  • Filière 1 : La crise de et dans l’Union européenne.
  • Filière 2 : La guerre contre les peuples : idéologique, économique, sociale, démocratique, environnementale, militaire.
  • Filière 3 : Pistes pour une France internationaliste.
  • Filière 4 : Services publics.
  • Filière 5 : État des lieux des forces politiques et perspectives.
  • Filière 6 : État, Nation, République, souveraineté nationale.
  • Filière 7 : Agitation d’idées et actions.


47 SÉANCES

Pour accéder au descriptif rapide des séances, cliquez ici :
http://www.m-pep.org/spip.php?article2631

42 INTERVENANTS :

  • AMIN Samir (sous réserve). Directeur du Forum du Tiers Monde et président du Forum Mondial des Alternatives. Derniers ouvrages publiés : La loi de la valeur mondialisée, Le Temps des cerises, 2011 ; Monde arabe : le printemps des peuples ?, Le Temps des cerises, 2011.
  • ANDREANI Tony. Universitaire. Dernier ouvrage publié : Dix essais sur le socialisme du XXI° siècle, Le Temps des Cerises, 2012.
  • ANTONNELLI Lydie. Militante syndicale dans le secteur de la santé.
  • ARDINAT Gilles. Universitaire, géographe. Dernier ouvrage publié : Comprendre la mondialisation en 10 leçons, Ellipses, 2012.
  • ARIES Paul. Politologue, rédacteur en chef du journal le Sarkophage. Dernier ouvrage publié : Le socialisme gourmand, La Découverte, 2012.
  • ASSELINEAU François. Ancien élève de l'ENA, inspecteur des Finances, président de l'Union populaire républicaine (UPR).
  • BALBASTRE Gilles. Journaliste. Dernier film réalisé : Les nouveaux chiens de garde, 2012.
  • BELLON André. Ancien député, président de l'Association pour une constituante. Dernier ouvrage publié : Ceci n'est pas une dictature, Mille et une nuits, 2011.
  • BOUTET Aurélien. Secrétaire national du M'PEP en charge de l'éducation populaire.
  • BOUYSSOU Christine. Vidéaste.
  • CEREZAL Manuel. Conseiller économique du président du Venezuela Hugo Chàvez.
  • CHARNEAU Claude. Agriculteur.
  • CHOUARD Etienne. Professeur d'économie et de droit.
  • COGNET Evelyne. Travailleuse sociale dans le secteur du logement.
  • DESSENNE Michèle. Co-créatrice d’une société coopérative ouvrière de production, membre d'Escoop (Économie solidaire et coopérative), porte-parole nationale du M'PEP, ancienne secrétaire générale et membre fondatrice d'Attac. Candidate aux élections législatives de 2012.
  • FERNANDEZ Farid. Conseiller à l’ambassade du Venezuela à Paris.
  • FOURQUET Jérôme. Directeur adjoint du Département opinion publique à l’IFOP. Dernier ouvrage publié, avec Alain Mergier : Le point de rupture. Enquête sur les ressorts du vote FN en milieux populaires, Editions Fondation Jean-Jaurès, 2011.
  • GASTAUD Georges. Professeur de philosophie, syndicaliste enseignant, ancien membre du comité départemental du PCF-62, secrétaire national du Pôle de Renaissance Communiste en France et directeur politique du mensuel Initiative communiste. Dernier ouvrage publié : Patriotisme et internationalisme, éditions du CISC, 2010.
  • GAUTHIER Florence. Universitaire, historienne spécialiste de la Révolution française. Dernier ouvrage publié : Républicanismes et droit naturel, éditions Kimé, 2009.
  • GOSSE Françoise. Membre du Conseil national du M'PEP, porte-parole de la fédération M’PEP 13.
  • GOUSSOT Danielle. Membre du Conseil national du M'PEP, porte-parole de la fédération M’PEP 84.
  • GRACIA Marco. Vidéaste.
  • HOLBECQ André-Jacques. Chercheur indépendant. Dernier livre publié : Argent, dettes et banques, éditions Yves Michel, 2010.
  • HOAREAU Charles. Membre de la direction de l'Union départementale CGT des Bouches-du-Rhône.
  • LEVY Pierre. Rédacteur en chef du mensuel Bastille, République, Nations.
  • MARCHAND Michel. Chercheur à l'Institut pour l'exploitation de la mer (IFREMER), spécialiste des pollutions marines, secrétaire national du M’PEP chargé des questions de l’environnement. Derrnier ouvrage publié : Ne soyons pas des écologistes benêts,  Mille-et-une-nuits, 2010.
  • MAISON Jean-François. Travailleur social, membre du PRCF, suppléant aux élections législatives dans le Pas-de-Calais.
  • MOREAU Waldeck. Secrétaire national du M’PEP, porte-parole de la fédération M’PEP 34, candidat aux élections législatives en 2012.
  • NIKONOFF Jacques. Professeur associé à l’Institut d’études européennes de l’Université Paris 8, ancien élève de l’École nationale d’administration (ENA), ancien président d’Attac, porte-parole national du M’PEP, candidat aux élections législatives en 2012. Derniers ouvrages publiés : Sortons de l’euro, Mille et une nuits, 2011 ; La confrontation. Argumentaire anti-FN, Le Temps des Cerises, 2012.
  • OMER Jacky. Responsable du Front syndical de classe.
  • ORTIZ Jean. Universitaire spécialiste de l'Amérique du Sud et de la Guerre d'Espagne, secrétaire national du SNESUP.
  • PERRET Gilles. Cinéaste. Dernier film réalisé : De mémoires d’ouvriers, 2011. Gilles Perret travaille actuellement au projet d’un film sur le Conseil National de la Résistance.
  • PONS Lucien. Président du Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR.
  • PUJO Jean-Luc. Président des Clubs Penser la France.
  • RAMAUX Christophe. Universitaire en économie, membre du Conseil scientifique d'Attac et des Economistes atterrés. Dernier ouvrage publié : L'Etat social, Mille et une nuits, 2012.
  • ROUGEYRON Pierre-Yves. Directeur de publication de la revue Perspectives Libres, analyste en intelligence économique. Dernier ouvrage publié : Enquête sur la loi du 3 janvier 1973. Comment des banquiers et des hauts fonctionnaires ont endetté la France, Le Jardin des Livres, 2012 (à paraître à l’automne).
  • SALOMON Thierry. Président de l'association NégaWatt.
  • SARR Serigne. Membre Fondateur du Conseil citoyen pour le droit à l’eau et à l’assainissement au Sénégal (COCIDEAS), membre du comité pour l’annulation de la dette du tiers monde(CADTM).
  • SCHNEIDER Christian. Secrétaire national du M’PEP chargé des questions de commerce international.
  • UN SYNDICALISTE DE FRALIB.
  • VIALE Frédéric. Juriste, membre du Conseil d'administration d'Attac national. Dernier ouvrage publié : L'horreur européenne, éditions Tatamis, 2010.
  • VIDAL Serge. Responsable à la Fédération CGT Énergie d’EDF.
  • VIVAS Maxime. Journaliste, écrivain, administrateur du Grand Soir.


31 ORGANISATIONS INVITÉES :


  • Action critique médias (Acrimed).
  • Ambassade du Venezuela à Paris.
  • Association pour une constituante.
  • Attac France.
  • Bastille, République, Nations.
  • Clubs Penser la France.
  • Collectif unitaire républicain pour l'initiative et l'émancipation linguistique (COURRIEL)
  • Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde (CADTM).
  • Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR.
  • Comités locaux d'Attac PACA.
  • Conseil citoyen pour le droit à l’eau et à l’assainissement au Sénégal (COCIDEAS).
  • Fédération CGT de l'Énergie.
  • Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE).
  • Forum du Tiers Monde.
  • Forum Mondial des Alternatives.
  • Front syndical de classe.
  • IFOP.
  • Initiative communiste.
  • Le Grand Soir.
  • Le Sarkophage.
  • Les Économistes atterrés.
  • NégaWatt.
  • Parti communiste français (PCF).
  • Parti de gauche (PG).
  • Parti ouvrier indépendant (POI).
  • Perspectives Libres.
  • Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF).
  • SNESUP.
  • Syndicat CGT FRALIB.
  • Union départementale CGT des Bouches-du-Rhône.
  • Union populaire républicaine (UPR).


Pour accéder au programme de l’université d’automne du M’PEP, cliquez ici :
http://www.m-pep.org/spip.php?article2631

Pour accéder au bulletin d’inscription, cliquez ici :
http://www.m-pep.org/IMG/pdf/Bulletin_2012b.pdf


15 septembre 2012

référendum?

S’IL FAUT UN RÉFÉRENDUM, C’EST SUR L’EURO ET L’UNION EUROPÉENNE, PAS SUR LE TSCG !

Jacques Nikonoff est porte-parole du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP). Il a été membre du collège exécutif du PCF et président d’Attac.

Le 7 septembre 2012.


Plusieurs organisations et personnalités de gauche, de droite et le Front national, chacun à leur manière, demandent la tenue d’un référendum sur le Traité sur la stabilité, la coopération et la gouvernance de l’Union européenne (TSCG, appelé aussi « Pacte budgétaire »). Ce traité, en effet, s’il s’applique, portera gravement atteinte à la souveraineté nationale puisqu’il encadrera sévèrement les choix budgétaires du Parlement au point de mettre en cause la souveraineté budgétaire de la Nation. Il est en outre un facteur d’aggravation de la crise et d’installation du pays dans l’austérité perpétuelle. On comprend donc que tout doit être tenté pour empêcher la ratification de ce traité par la France, à l’instar de la Grande-Bretagne et de la République tchèque. Cependant, la revendication d’un référendum sur le TSCG est inappropriée. Elle n’est pas adaptée à la situation et fait même office de diversion par rapport aux causes profondes de la crise. C’est un référendum sur l’appartenance à l’Union européenne et au maintien dans la zone euro qui devrait être organisé si l’on voulait être vraiment démocrate, car là se trouvent les racines des difficultés. Dans l’immédiat, c’est une pression maximale qui doit être exercée sur les parlementaires pour qu’ils votent « non », début octobre, à la loi de ratification du TSCG qui leur sera proposée.


(…)


11 septembre 2012

TOUS À LA MANIFESTATION LE 30 SEPTEMBRE ! NON AU

TOUS À LA MANIFESTATION LE 30 SEPTEMBRE ! NON AU TSCG !

Par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).

Le 10 septembre 2012.

Plusieurs organisations, dont le M’PEP, appellent à une manifestation nationale à Paris le 30 septembre pour inciter les parlementaires à refuser le Pacte budgétaire (TSCG) :

Aitec-IPAM, AC !, ANECR, Attac, CADTM, Cedetim-IPAM, CDDSP, CNDF, Les Économistes Atterrés, Fondation Copernic, Front de gauche - Parti communiste français - Parti de gauche - Gauche unitaire - FASE - République et Socialisme - PCOF - Convergence et Alternative - Gauche anticapitaliste, Les Alternatifs, Marches Européennes, Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP), NPA, Résistance Sociale, Solidaires, Sud BPCE.

Même si l’appel à cette manifestation est tardif, tout doit être fait pour assurer son succès. Le M’PEP, qui avait déjà appelé à une manifestation nationale contre le TSCG avec le POI, le PRCF et la Gauche communiste du PCF, appelle à se joindre à la manifestation pour dire « Non à l’austérité permanente ! », « Refusons le Pacte budgétaire ! ». Il faut bloquer la machine infernale de l’Union européenne et de sa monnaie unique, conditions indispensables à la sortie de crise.

Partout, constituons et renforçons les comités contre la ratification !

21 août 2012

APPEL POUR LA CREATION D’UN COMITE DE RESISTANCE

APPEL POUR LA CREATION D’UN COMITE DE RESISTANCE A LA RATIFICATION DU NOUVEAU TRAITÉ EUROPÉEN SARKOZY/MERKEL/HOLLANDE, LE TSCG !

Chaque jour, dans nos secteurs professionnels, dans nos localités, nous sommes confrontés aux conséquences de l’application des plans d’austérité imposés par l’Union Européenne pour réduire les dépenses publics afin de rembourser une dette fabriquée de toutes pièces au seul profit des spéculateurs, c'est-à-dire ceux-là mêmes qui l’ont créée. Nous en voyons déjà les conséquences désastreuses pour les populations en Grèce, en Espagne, au Portugal...

Mais la troïka (BCE, FMI, Commission européenne) veut aller encore plus loin avec le TSCG (Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance) que le gouvernement Hollande/Ayrault veut faire ratifier fin Septembre par simple vote au parlement, après l'adoption en début d'année du MES (Mécanisme européen de stabilité) !

Les Etats qui signeront ce traité, appelé également pacte budgétaire, subiront la surveillance de gouverneurs non élus. Ces gouverneurs, investis d’une immunité juridique absolue, auront tous les pouvoirs de sanctionner les Etats n’appliquant pas le traité et s’immisceront directement dans leur budget  au mépris de la démocratie et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. L'abandon de souveraineté du Parlement national sur le budget est un nouveau pas dans l’attaque contre la souveraineté populaire et nationale  qui sera franchi.

Les conditions imposées à ces Etats ?  Elles se traduiront par la réduction des dépenses publiques : réduction des dépenses d'investissements, suppression de postes d'enseignants, d'infirmières, privatisation de services publics, baisse des salaires des fonctionnaires, des allocations de solidarité, allongement du départ à la retraite, augmentation de la CSG ...

Au cas où cette « règle d’or » ne serait pas respectée par un état, des sanctions financières seront décidées  et appliquées, sans possibilité de recours du Parlement National, par la Cour de justice européenne, et le pays entrera alors en récession.


Le nouveau traité ne doit pas être ratifié ! Le peuple doit être entendu !

L’unité la plus grande doit se réaliser pour la non-ratification de ce TSCG !

En conséquence, nous appelons les citoyen-ne-s, les militant-e-s, les travailleur-ses de toutes tendances à s’engager avec tous les opposants à ce TSCG, pour la création d'un comité de résistance local et la préparation d’une manifestation nationale à Paris où nous dirons, ensemble :

Non aux plans d’austérité !
Non à la ratification du nouveau traité européen, le TSCG !

Retrouvons nous pour en débattre :
REUNION PUBLIQUE LE MARDI 18 SEPTEMBRE 2012 à 20h30
Salle des Sociétés – rue Joseph Reynaud  à DIE

PREMIERS SIGNATAIRES :
R.Chauvin (M’PEP)- M.Jonathan (Attac)- JV Malaterre (POI)- Ph Monsillon - C.Morel Darleux (PG) – P. Nicolas (PCF) – D. Rassat – J.Mottet

SIGNEZ cet appel!  et envoyez votre soutien à : fed26@m-pep.org ……
NOM/Prénom            ADRESSE        SIGNATURE       SOUTIEN pour financer les voyages pour Paris

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13 août 2012

RAPPEL: signez la pétition, diffusez la autour de

RAPPEL: signez la pétition, diffusez la autour de vous !
Des comités anti TSCG sont en cours de formation dans la drôme et partout ailleurs  : rejoignez nous !

la pétition du POI  est sur le site du M'pep et recueille des signatures chaque jour qui passe ...mais il faut faire plus!


Le conseil constitutionnel a tranché !
Une mobilisation la plus large possible contre ce traité est indispensable .
Ce traité sera ratifié le plus tôt possible et rien, sauf notre force et notre mobilisation massive et commune n'arrêtera le gouvernement qui le fera voter par les parlementaires : Droite et PS unis...Les citoyens ne décideront pas  eux mêmes...

REFUSONS LE PACTE BUDGÉTAIRE (TSCG)


Par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).

Le 1er août 2012.

Le M’PEP appelle à signer la pétition initiée par le POI, en rappelant qu’il n’y a rien à attendre de cette Union européenne a-démocratique qui a été construite par les libéraux pour le bénéfice des entreprises multinationales et au détriment des peuples. Comme en 2005, l’unité sera le facteur de la victoire.

Le M’PEP appelle à constituer partout en France des collectifs contre le TSCG. Il espère que les principales forces de la gauche, tant sur le plan politique, syndical, qu’associatif, s’engageront avec vigueur dans ce combat.

    Pour imprimer ou accéder à la totalité du communiqué du M’PEP, cliquez ici :
    http://www.m-pep.org/spip.php?article2636

    Pour signer l’Appel à rejeter le traité budgétaire, cliquez ici :
    http://www.m-pep.org/spip.php?article2635

23 juillet 2012

ANALYSE DU RÉSULTAT DES ÉLECTIONS ET RAPPORT DES

ANALYSE DU RÉSULTAT DES ÉLECTIONS ET RAPPORT DES FORCES POLITIQUES

Par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).

Le 22 juillet 2012.


Le M’PEP publie ici un premier texte d’analyse des résultats des élections présidentielles et législatives. Un second suivra dans quelques jours, exclusivement consacré au Front de gauche.

Sommaire

I.- Leçon essentielle de ces élections : montée de l’exigence de souveraineté nationale

A.- L’exigence de souveraineté nationale traverse tous les courants politiques

B.- Cette exigence de souveraineté nationale est marquée par de sérieuses contradictions qui peuvent déboucher sur des constructions politiques radicalement différentes

II.- Deuxième leçon : le vote utile en faveur de François Hollande et du PS afin d’éliminer Nicolas Sarkozy et l’UMP a tout écrasé

III.- Le Front national n’a pas fait de percée mais poursuit régulièrement son ascension depuis vingt-cinq ans

 


6 juillet 2012

REFUSER LE PACTE BUDGÉTAIRE (TSCG)

Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).

 

Le 4 février 2008 la Constitution française a été modifiée dans son titre XV qui stipule que « la République […] participe à l’Union européenne dans les conditions prévues par le traité de Lisbonne… ». Ainsi, toute mesure législative désobéissant au traité de Lisbonne, comme le refus du libre-échange ou d’une privatisation risquerait d’être annulée comme anticonstitutionnelle. Le traité de Lisbonne a repris les termes du TCE (Traité Constitutionnel européen), pourtant rejeté le 29 mai 2005 par 54,68% des suffrages exprimés. Un nouveau pas dans l’attaque contre la souveraineté nationale risque d’être franchi avec le TSCG (Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de la zone économique et monétaire), appelé « Pacte budgétaire », que les élites euro-libérales veulent nous imposer. Le TSCG a été signé par le gouvernement Sarkozy le 3 mars 2012 et nous devons nous y opposer. Lors du sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne des 28 et 29 juin, le président de la République française, François Hollande, qui avait promis de « renégocier » le Pacte budgétaire pendant sa campagne électorale, ne l’a pas fait. Il a menti aux Français.

 

Cette Union européenne a-démocratique a été construite par les libéraux pour le bénéfice des entreprises multinationales et au détriment des peuples. Comme en 2005, l’unité sera le facteur de la victoire.

Espérons que les principales forces de la gauche non socialiste, tant sur le plan politique, syndical qu’associatif, s’engageront avec vigueur dans ce combat.

Au-delà du refus du TSCG (Pacte budgétaire), c’est de l’Union européenne elle-même et de l’euro qu’il est question.

 Rappel

 Qu’est-ce que le TSCG ?

Le Pacte budgétaire (TSCG) met en effet sous tutelle les parlements nationaux. Alors que beaucoup de pays dont la France n’arrivent pas à respecter l’obligation du traité de Maastricht de limiter leur déficit public à 3%, ce nouveau traité introduit une « règle d’or  » - en réalité une règle de plomb - puisque le déficit structurel admis serait seulement de 0,5% du PIB. Un non-respect de ce dogme absurde déclenchera un mécanisme correctif automatique à la suite duquel la Commission européenne définira « la nature, l’ampleur et le calendrier des mesures correctives à mettre en œuvre » (article 3). Le déficit en question est le total des déficits des administrations publiques, au sens du traité de Maastricht, qui comprennent l’État, les collectivités territoriales (communes, départements ou régions), l’assurance chômage et surtout les organismes de Sécurité sociale (retraites, assurance maladie, allocations familiales, accidents du travail). Ce déficit structurel, notion mal définie, sera de toute façon calculé par la Commission européenne.

Par conséquent, en France, le déficit ne pourra au minimum dépasser 10 milliards d’euros (le PIB est de 2000 milliards). Comme le déficit était de 90 milliards en 2011, il devra donc baisser de 80 milliards pour être conforme au traité. Rappelons que le déficit actuel est du pour une grande partie aux intérêts payés aux banques (50 milliards par an), ce qui fait que la dette s’auto entretient. Cette situation résulte de la loi du 3 janvier 1973 qui a interdit à la Banque de France d’accorder des avances sans intérêt au Trésor.

En outre les États dont la dette dépasse 60 % du PIB devront la réduire suivant la règle de 1/20 par an. Pour la France, la dette qui était de 1700 milliards d’euros en 2011, devra être ramenée à 1200 milliards. Ce serait donc de 500/20, soit 25 milliards par an, que la France devrait amputer son budget pendant 25 ans.

Le budget productif devra aussi être amputé de l’abondement de la France au MES (Mécanisme Européen de Stabilité) dont le capital s’élèvera au total à 700 milliards d’euros. 80 milliards d’euros seront versés dans les cinq premières années (capital libéré). La quote-part totale de la France s’élèvera à 20,3859% soit 142,7 milliards, dont 16,3 devront être versés en permanence à partir de la 5e année. Le MES est chargé de se porter garant vis-à-vis des marchés financiers qui prêteront aux États en difficulté. Au cas où les fonds diminueraient par suite de pertes, sur réquisition des gouverneurs du MES (les ministres des Finances de l’Union européenne), les États membres devront compléter le capital libéré comme le capital non-libéré sous 7 jours.

Au cas où la « règle d’or » ne serait pas respectée par un pays, le TSCG prévoit des sanctions financières se montant à 0,1% du PIB (2 milliards pour la France), elles seraient décidées par la Cour de Justice de l’Union européenne, le Parlement national n’étant pas consulté.

Les pays de la zone euro ont déjà, depuis Maastricht, l’interdiction d’influer sur le cadre monétaire et l’obligation d’emprunter aux banques. Ils ont perdu tout moyen de peser sur les taux d’intérêt auxquels ils empruntent, parce qu’ils ne peuvent plus faire de chantage à la dévaluation (comme l’a fait le Royaume-Uni dernièrement). Parmi ces États, ceux qui signeront le TSCG subiront en outre la surveillance de la Commission européenne qui s’immiscera directement dans leur budget, au mépris de la démocratie et du droit des peuples à gérer leur budget. La deuxième mâchoire d’un étau se refermera sur eux, elle obligera chaque État à restreindre drastiquement son budget productif et le fera entrer en récession. Et ce n’est pas le mot « stabilité » ajouté au Pacte de croissance qui pourra l’éviter.

Les États qui veulent accéder au MES devront ratifier le TSCG. Pour éviter que quelques États puissent bloquer le processus comme ce fut le cas en 2005 pour le TCE, il suffira que 12 pays l’acceptent pour qu’il soit mis en œuvre. Ce traité serait très coûteux, il entraînerait tous les pays dans la récession ; d’autre part, il prive les parlements nationaux de leur prérogative budgétaire. Cette tare est fondamentale à nos yeux : sans souveraineté nationale, il sera impossible d’engager une véritable politique de gauche en France, même si les électeurs le décident.

 Qu’est-ce que le MES ?

Le MES est une version européenne du FMI. Il peut prêter aux Etats (à des taux inférieurs au "marché") mais sous les conditions du TSCG. Cela ressemble aux "plans d’ajustement structurels" qui ont tant fait souffrir les peuples africains. Les politiques européennes d’austérité ne datent pas d’aujourd’hui, elles nous obligent à détruire notre système de santé, à privatiser l’énergie, les télécommunications, la poste et elles voudraient nous contraindre à prendre la retraite à 67/68 ans. L’austérité imposée crée le chômage.

Les néolibéraux nous culpabilisent sur le sort de nos enfants à qui les égoïstes que nous sommes, laisseraient une dette immense. Répondons leur qu’avec ce traité, nous leur laisserions une dette quasi-éternelle qu’ils seront évidemment incapables d’honorer, le but étant de les maintenir pour toujours dans l’austérité. L’État ne doit pas être comparé à une famille surendettée car un État souverain peut créer sa monnaie. Certes il a aliéné ce droit en ratifiant le traité de Maastricht, mais ce traité peut et doit être dénoncé. Les intérêts cumulés depuis que l’État s’est privé du droit d’emprunter gratuitement à la Banque de France se montent à 1500 milliards. Cette somme a été donnée inutilement aux marchés financiers. La France qui est encore la 5e économie du monde doit être capable de gérer sa monnaie, elle ne doit pas s’abandonner au fatalisme et à la décadence dans laquelle l’euro-libéralisme entraîne un continent entier.

2 juillet 2012

LE MALI : CHRONIQUE D’UNE RECOLONISATION

LE MALI : CHRONIQUE D’UNE RECOLONISATION PROGRAMMÉE

Texte du Forum pour un Autre Mali (FORAM) diffusé par le Mouvement politique d’éducation populaire avec l’autorisation de Aminata Traoré.


Le 20 juin 2012.


Pour accéder à l’ensemble du texte ou l’imprimer, cliquez ici :
http://www.m-pep.org/spip.php?article2625


« Mis en lumière par l’amputation des deux tiers de son territoire, le coup d’État du 22 mars 2012 et l’embargo total de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’extrême vulnérabilité du Mali tient d’abord à la trahison des élites. Elles se voilent la face, réfutent tout débat de fond sur les enjeux de la mondialisation capitaliste. Désormais, tout est clair : la recolonisation du pays à travers les politiques néolibérales entre dans une nouvelle phase qui obéit au schéma libyen avec l’intervention directe de l’OTAN en moins. L‘impérialisme collectif avait besoin d’exploiter, comme à Benghazi, les rancœurs et les rancunes d’une partie de la population qui a le sentiment d’être marginalisée. La rébellion touareg  faisait parfaitement l’affaire. La  revendication des deux tiers du territoire malien par le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) vient d’être satisfaite avec la complicité de la  «communauté internationale ». L’os malien étant bien moins dur à briser  que l’os libyen, il suffisait de mettre à profit l’état de déliquescence de l’armée nationale et de fermer les yeux sur la progression des assaillants lourdement équipés d’armes sophistiquées en provenance des arsenaux libyens pour que le tour soit joué. »

(…)

Pour lire la suite, cliquez ici :
http://www.m-pep.org/spip.php?article2625



SIGNATAIRES

Aminata d. Traore (animatrice du Foram, essayiste) ; Seydou Badian Kouyaté (ecrivain) ; Assetou Foune Samaké (enseignante) ; Karamoko Bamba (mouvement Nko) ; Ismael Diabaté (Artiste peintre) ; Doumbi Fakoly (ecrivain) ; Jean Bosco Konaré (Historien) ; mandé Alpha Diarra (ecrivain) ; Madani Koumaré ( economiste) ; Boris Boubacar Diop (Ecrivain) ; Abdoulaye Niang (economiste) ; Boubacar Coulibaly (Expert comptable) ;  Ndo Cissé (Université des Lettres) ; Nathalie Mdela Mounier (écrivain) ; Aissata Cissé (communicatrice) ; Mariam Kanakomo (communicatrice) ; Safi Sy (Educatrice) ;  Sylvie Sanogo (Educatrice) ;  Haoua Keita ; Abdoulaye Sangare (Avocat).

29 janvier 2012

le Chômage en question au café repaire Mermet St Peray

le chômage, fatalité du monde moderne ou instrument de soumission du salariat ?

En posant un regard sur notre histoire, les définitions possibles des mots emploi, travail, activité....on vous propose d'analyser comment le chômage est devenu une variable d'ajustement de l'économie financiarisée prônant le moins disant social et la concurrence globale généralisée...

Peut être n'aurons nous pas le temps d'approfondir quelles perspectives de changement sont possibles face à ce qui est vécu comme une fatalité?

Nous vous invitons à en débattre et vous déciderez si le sujet mérite une autre rencontre.


                                              lundi 6 février à 20h
                                au café "l'Argonaute" place de l'hôtel de ville à St Peray .


Animé par Bernard Foucher du M'pep26 (mouvement politique  d'education Populaire)

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m'pep26
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