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m'pep26
15 mai 2009

l'emploi ,selon le m'pep26 à Montélimar

Intervention Montélimar tribune Front de Gauche

Repartir des définitions du travail (une activité de l’homme pour répondre à ses besoins), de l’emploi (un cadre juridique du travail).

Les besoins de l’homme sont par essence illimités (d’aller sur d’autres planètes à la qualité de production de sa nourriture, d’une éducation citoyenne à la préservation de l’état de la planète, de donner un toit et de la nouà chacun …), et ne se limitent pas à la main invisible du marché qui seule déterminerait ce qui est utile par le rapport offre / demande.

De même la création de richesses ne se limite pas à la détermination de l’augmentation du PIB (croissance) qui n’intègre que ce qui dégage de la TVA, occultant ainsi tout ce qui est du public et en bonne partie de l’associatif : sont ainsi niées en partie ou en totalité la richesse du lien social, de l’éducation, de l’art, de la santé, des actions envers les handicapés et les personnes âgées,…

Ce capitalisme financier, que certains parlent de moraliser, a besoin pour continuer son œuvre de disparité des richesses entre le capital et les revenus du travail réel (salariat et tpme) de s’appuyer sur une théorie qu’économistes, politiques et MEDEF alimentent : le NAIRU (Non Accelérating Inflation Rating Unemployement) ce qui signifie en Français que le danger serait l’inflation et que sa valeur d’ajustement serait le chômage ; ils le situent de 6 à 12 % selon les périodes de relance de leur évaluation de la croissance , osent l’appeler chômage incompressible et tentent par contrats aidés et diverses aides à l’emploi de gérer ses trop fortes montées en gardant une manne de personnes dites « employables » en activité par ce biais.

Quid de politique de l’emploi compatible avec ce NAIRU, si ce n’est de faire porter la responsabilité du chômage à l’individu (pas assez formé, mobile, n’acceptant pas tout ce qui lui est proposé même loin ou à temps partiel…), et aux associations d’insertion à qui l’on conditionne dans ce contexte les subventions de fonctionnement à l’obtention de forts taux de retour à l’emploi.

**Supprimer le Chômage et la précarité ,c'est reconstituer la force du salariat.

**Le droit opposable à l'emploi comme le propose le M'pep ,c'est éradiquer la cause fondamentale des difficultés sociales;(perte de revenus;exclusion;dégradation de l'éducation des enfants;surendettement;stress dans les entreprises et souffrance au travail;dégradation de la santé...etc...

Quel est l’enjeu actuel ? s’écarter de ces pseudo analyses d’experts qui ne savent pas sortir de leur cadre de référence (Bernard Maris dans son ouvrage la Bourse ou la vie montrait que tous les économistes qui avaient obtenu le prix Nobel pour une théorie avaient dit le contraire quelques années plus tard….autant se fier à madame soleil…) et avec un peu de bon sens réfléchir par nous-mêmes.

Comment a-t-on pu les laisser nous faire croire qu’il n’y aurait plus de travail, alors que tant de besoins fondamentaux ne sont pas remplis, comment a-t-on pu les laisser nous faire croire qu’en mettant une partie de la population active sur la touche et en en employant une autre partie à gérer les conséquences de l’emploi, on créerait plus de richesses, comment a-t-on pu les laisser nous faire croire qu’il fallait créer des emplois non qualifiés alors que nombre de diplômés sont sous utilisés et que l’on refuse de créer des postes dans l’enseignement, la recherche,…

Repartons sur des raisonnements simples, compréhensibles par tous comme « toute personne que l’on laisse sans activité est une richesse dont on se prive, une dignité que l’on bafoue ».

Si l'on admet le raisonnement selon lequel le travail permet de produire des richesses qui répondent aux besoins sociaux, et que l'on estime que d'immenses besoins ne sont pas satisfaits dans la société actuelle parce que le secteur privé ne les juge pas rentables, ,il y a du travail à faire et beaucoup d'emplois à créer pour des millions de personnes qui n'en n'ont pas :Ce n'est pas le travail qui manque c'est l'emploi!

L’enjeu c’est donc de se réapproprier la réflexion autour d’une autre organisation de la société qui réponde à nos réels besoins, c’est se reposer la question de nos besoins.

Construire un projet de société c’est provoquer des discussions sur nos besoins pour :

Les identifier à partir de réflexions citoyennes et des travaux déjà amorcés (environnement, agriculture, éducation, la culture, le service à des personnes les plus fragiles,…)

Leur fixer des priorités

Les rassembler par thème

Là il y aura matière à rassembler tout ceux qui ne croit plus en la politique celle conduite actuellement qui loin de s’occuper de l’organisation de la société s’est focalisée sur les échéances électorales et le nombre de mandats électifs obtenus, à montrer en quoi le traité de Lisbonne ne peut permettre une politique de gauche... mais lui opposer au delà de revendications de véritables propositions.

Il y aura la matière à ce que les militants de base bousculent les états majors de leurs partis ou mouvements politiques pour qu’ils arrêtent leur fonctionnement boutiquiste et de stratégie électoraliste à court terme, pour qu’autour de vraies valeurs de gauche une véritable autre alternative que le vote au moindre mal prenne forme.

Je conclurai mon propos pour ceux qui n’y verrait qu’utopie que les grandes évolutions sont toutes nées de l’utopie d’avant gardistes (la place de la femme, la liberté d’expression, les congés payés, la sécurité sociale,…) et qu’il ne tient qu’à vous d’en faire partie.

Bernard

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Commentaires
m'pep26
  • M'PEP26 :se rencontrer, agir pour repolitiser les citoyens par l'éducation populaire ,démystifier la mondialisation ,contribuer à la construction une grande force de gauche ,sortir de l'eurolibéralisme pour ouvrir la voie à un socialisme du XXIè siècle
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